samedi 14 avril 2018

Je suis venue vous dire ,,,,,

HA NON je ne m en vais pas au contraire je reste , et surtout que je vais participer a un concours le thème est l'amande
Aloes voila çà se passera a Sfax a environ 160km de chez moi et j ai hâte d y être .
Et si vous voulez me suivre , pas de probleme tout est noté sur l affiche welcome

vendredi 6 avril 2018

Non je n'ai pas décidé d abandonner mon blog !

Je suis juste très occupée en cette période , beaucoup de travail en perspective , ce qui me laisse tres peu de temps pour surfer.
Mais pas de soucis je vais revenir une fois mon travail fini
A très bientôt

samedi 31 mars 2018

Le couscous


Où fait-on le meilleur couscous ?
Publié le 29 mars 2018 à 17h00 — Par Laurent De Saint Perier   
Laurent de Saint-Périer est journaliste spécialiste du Maghreb/Moyen-Orient, couvrant notamment la Syrie, l'Égypte et l'Iran. Il est aussi spécialiste du Gabon.
À cette question insolemment conflictuelle, la réponse est invariable, que l’on soit Algérien ou Tunisien, Berbère de Fez ou Arabe de Casablanca : « Dans la cuisine de ma mère ! ».
Tribune. Plus qu’un plat succulent, la dune de blé concassé servie sous une cascade de bouillon ocre – les légumes que la saison a donnés au potager et son ragoût, de viande si l’on est de la terre ou de poisson si l’on est de la mer – est une communion, souvent pratiquée le jour sacré du vendredi. Pour le gastronome international, le couscous est le symbole culinaire du Grand Maghreb, jusqu’à ses franges de l’Est libyen, où la cuisine du riz supplante celle de la semoule, et du Sud mauritanien, où la culture du blé s’efface devant celle du mil et du sorgho.
Culture et rituels
En janvier 2017, le cyberespace maghrébin bouillonne. « Le dossier du classement du couscous au patrimoine universel est un projet commun aux pays du Maghreb », déclare l’Algérien Slimane Hachi, directeur du Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNRPAH). Plus précisément, il s’agit de présenter une candidature à l’inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. L’idée de classer la graine a germé à Bali, en 2011, lors d’une réunion du comité du patrimoine immatériel de l’Unesco.
    Dans la galaxie couscous, la graine est un microcosme où se marient histoire et géographie, héritages familial et social
En 2017, la presse avait parlé d’un dossier commun aux trois pays du Maghreb central, Tunisie, Algérie et Maroc, mais Hachi confirme qu’il fédère aussi la Libye et la Mauritanie. Les cinq États de l’introuvable Union du Maghreb arabe (UMA) rassemblés autour du plat du partage.
« Il ne s’agit pas de faire reconnaître une simple recette, détaille-til, mais un facteur essentiel de commensalité, une véritable culture aussi ancienne que vivante, les formes de rituels qui s’y rattachent et se transmettent dans le secret des cuisines familiales, sa place au cœur des célébrations, tout ce qui définit le patrimoine immatériel. »
« Dans la galaxie couscous, la graine est un microcosme où se marient histoire et géographie, héritages familial et social. Un ADN étonnant composé de désirs et ratés, d’actes manqués ou achevés, de sentiments et de morales qui se perpétuent de génération en génération », écrit Nadia Hamam dans Les Mondes du couscous (Encre d’Orient, 2010).
Un dossier de candidature à l’Unesco
Si l’idée de l’Unesco a déjà bien levé, le dossier de candidature n’est pas encore constitué, et il faudra sans doute des années pour obtenir le classement. L’intitulé de la candidature est encore débattu par les experts : faut-il inscrire la « tradition du couscous maghrébin » ? Celle des « couscous du Maghreb » ? Car si le principe, qui remonterait à l’Antiquité, est le même, le Maghreb compte au moins autant de recettes de couscous que de cuisines et autant de variantes que de climats et de saisons. Il y a le couscous noir à la graine d’orge du paysan, le couscous des villes, moins gras et épicé, le couscous rustique des bords de route, le couscous salé, le couscous sucré, le couscous sucré-salé de l’aristocratie fassie. Au chameau, il était, dit-on, le plat favori de Kadhafi.
La cause, sensuelle et sensible, compte autant de chapelles que de cuisines, et l’enthousiasme partagé peut tourner au chauvinisme. Sur Facebook, Malika D. interpelle la directrice de l’Unesco, Audrey Azoulay, d’ascendance marocaine : « Le couscous était un aliment de base de la population amazighe depuis des millénaires. La notion de “Maghreb” est d’étymologie arabe. Le couscous ne peut donc être qualifié de maghrébin par l’Unesco. »
Une graine semée au-delà des frontières du Maghreb
Source 
 http://www.jeuneafrique.com/mag/543089/culture/ou-fait-on-le-meilleur-couscous/

samedi 24 mars 2018

Les tissus odorants , çà existe!

Un industriel du Dauphiné a mis au point les premiers tissus odorants. Sentir le velours, humer la soie 

Porter du 38 à la fraise, du 40 Guerlain, c'est presque pour demain.
A quoi ressembleront les tissus de demain? Pour l'industriel dauphinois, Jean-François Perrin, la réponse ne se donne ni à voir, ni à toucher mais à sentir. Ce fabricant est en effet l'inventeur du premier tissu parfumé. On peut donc aisément imaginer un tissu rouge cerise restituant tout à fait l'arôme du fruit! Présenté il y a quelques semaines à l'occasion du salon Première Vision, cette découverte, en réhabilitant le sens olfactif, apparaît comme une véritable révolution dans l'histoire des étoffes. D'ores et déjà, plusieurs grands fabricants de parfums et des couturiers renommés se sont mis sur les rangs pour une diffusion à grande échelle de ce tissu à dimension ajoutée, grâce auquel l'expression «à vue de nez» prend désormais un sens tout à fait justifié. Pour les parfumeurs, un morceau de tissu, en échantillon dans une revue, imprégné des fragrances de la marque, offre un excellent moyen de communication... «Dans l'avenir, nous devons songer absolument à nous démarquer. La concurrence est féroce et on finit par faire le tour des jeux d'armures (l'armure est le motif de base, étalon, insécable qui structure l'édifice entier de l'étoffe, ndlr) et des emprunts aux archives. Nous devons penser aux tissus du XXIe siècle», estime Jean-François Perrin, d'un optimisme inexpugnable à propos de la réussite de son innovation. «Dans ce type de recherches, nous en sommes encore aux balbutiements, de véritables hommes de Cro-Magnon.»
De fait, le contexte industriel est propice à ce genre de découverte. La frénésie de recherche, le culte de l'invention sont une caractéristique du monde du textile. Les créateurs ne jurent que par les trouvailles de nouvelles matières. Aussi, les fabricants alimentent leur quête de textiles au toucher et aux performances toujours plus inédites. Dans le genre, le dernier salon de Première Vision -l'avant-garde exhaustive de toute la création textile - fera date. Couronnant les matières «glamour» (retour à l'élégance oblige), cette manifestation restera comme celle de l'euphorie retrouvée. oeil du cyclone de mouvements de mode aussi éclatés que les modes de vie, Première Vision a confirmé sa pole position en révélant des matières pour l'été 1996 à forte dominante technologique: ultrabrillance, lainages à microreliefs, toucher regimbant sous les doigts comme du vinyle ou du papier, étoffes irisées ou nacrées, etc. Les fabricants en ont mis plein la vue aux «professionnels de la profession», comme dit Jean-Luc Godard.
Malgré leurs audaces en matière de recherche, les fabricants ne voyaient guère plus loin que le bout de leur nez.
C'est ce qu'a pensé l'ingénieur textile Sandra Vogt, responsable des contrôles pour le groupe Perrin. Cette chimiste encline à l'exploration tout azimut est en effet le découvreur de ce tissu qui réalise les fantasmes baudelairiens de «correspondances» entre les différents sens. Son innovation complète parfaitement les inventions du chimiste Edouard Bénédictus qui, dans les années 20, associé au fabricant lyonnais Tassinari-Chatel, s'évertuait à caresser le regard et les doigts par des tissus au veloutement inédit. A l'ère du best-seller de Süskind, le Parfum, à un moment où un nouvel hygiénisme élève la Javel au rang d'un prophylactique, Sandra Vogt, elle, a pris conscience que l'odorat, malmené par les remugles de la pollution, pouvait prodiguer une troisième dimension aux étoffes. Si son procédé avait imprégné la mode vestimentaire du XVIIIe siècle, l'histoire n'aurait pas rapporté la chronique d'un Paris pestilentiel, Versailles serait célèbre autant pour son architecture que pour ses tentures parfumées. Bref, le cours des choses se serait passé en «odorama», à la manière du film Polyester, expérience cinématographique américaine où le spectateur était invité à gratter un carton pour découvrir la teneur olfactive -au goût parfois douteux - des scènes projetées.
En fait, Sandra Vogt, spécialiste de recherche appliquée, ne rêvait pas de bouleverser le monde. C'est un peu par hasard, il y a quelques mois, en dehors de toute commande, qu'elle décide d'utiliser des huiles essentielles destinées à être emprisonnées dans des capsules de collagène de la taille du micron. L'opération en tant que telle n'est pas révolutionnaire, elle est largement utilisée dans la fabrication des cosmétiques, voire le gaz domestique. La prouesse consiste à avoir résolu les problèmes d'affinités entre infimes particules et les molécules du tissu. L'opération se déroule donc au moment des bains d'apprêt, suite à la teinture du tissu. Il suffit d'un simple frottement, des mouvements naturels du corps pour que le tissu exhale tous les arômes dont on l'a enrichi. L'expérience s'est révélée concluante sur de la soie comme sur des synthétiques. Quant à Sandra Vogt, entichée de Samsara et de Shalimar, elle remarque avec ravissement qu'un «morceau de tissu parfumé continue d'embaumer (son) armoire après plusieurs semaines». Le problème de longévité du procédé n'est pas anecdotique: le procédé peut s'avérer efficace pendant près de sept ans si le tissu n'est ni utilisé, ni lavé trop fréquemment. Des essais montrent qu'une dizaine de nettoyage à sec ne viennent pas à bout de l'effet. Quant au coût de fabrication, il ne se trouve pas accru par l'utilisation du parfum, il varie tout simplement selon la cherté de celui-ci. Le groupe Perrin, auteur de tissus à paillettes hologrammes tridimensionnels pour Olivier Lapidus, compte proposer différentes gammes de parfums que le client pourra choisir. Sandra Vogt imagine également une utilisation à même de bousculer les habitudes: «Un vêtement renfermant une odeur, ce peut être une manière originale de porter un parfum. D'autre part, comme la notion de propre est une des préoccupations du moment, on peut envisager des parfums qui donneraient à la propreté un plaisir plus agréable que la Javel banale...» En fait, ce sont des siècles d'occultation de l'odorat dont il faudrait venir à bout. Considéré comme le signe distinctif des invertis, image de décadence chez Platon, le parfum est honni chez Kant pour qui l'odorat est associé à une perception trop subjective des choses, dénuée de tout idéalisme. Un dédain dans lequel le philosophe Michel Onfray voit une haine du corps: «Les narines conduisent au cerveau primitif et ne sont pas sans associer puissamment les effluves à la sexualité.» En réconciliant la vue et l'odorat (ainsi que le toucher), le tissu parfumé pourrait bien être l'étoffe dont on fait les rêves d'érotisme.
DANIEL LICHT
source
 http://next.liberation.fr/vous/1995/04/01/un-industriel-du-dauphine-a-mis-au-point-les-premiers-tissus-odorants-sentir-le-velours-humer-la-soi_131493